Barrière/Oliver

Publié le par frufru

Mercredi 27 juillet 2016

A 10h15 (heure de BC), nous quittons le camping de Barrière. Il est vraiment très agréable, petit mais bien aménagé : toujours chacun ses arrivées d’eau et d’électricité, et sa vidange et chacun sa table et les bancs .

A partir de maintenant, nous entrons dans la partie sèche des Rocheuses. Il faut chaud, déjà près de 30°, mais il faut dire que nous fonçons vers le désert. Nous y serons ce soir.

Nous circulons dans une plaine typique : la rivière, le chemin de fer, la route. Pour la 1ère fois, nous rencontrons des cultures et Laurence nous informe que c’est une partie du Canada qui produit beaucoup de fruits.

La rivière que nous longeons s’appelle la North Thomson River. C’est étonnant comme le paysage a changé. Nous avons quitté les hautes montagnes pour des collines, tout en étant au milieu des Rocheuses : une jardinerie, des cultures, des ranchs, des fermes…

Et toujours le chemin de fer. Parlons-en, justement des trains. Les canadiens empruntent peu le train, sauf à l’Est. Les trains de marchandises sont comme aux USA, très, très longs. Nous venons d’en croiser un et j’ai compté 120 wagons, ça vous donne une idée de la chose. … !!!

Cependant, un train, VIA RAIL traverse tout le Canada d’Est en Ouest. C’est un train qui loue son passage sur les rails mais qui n’a pas la priorité et doit laisser passer tous les trains de marchandises. Laurence et Vincent ont eu l’occasion de faire un voyage dans ce train d’Edmonton à Vancouver et il paraît que c’est fabuleux. Allez voir sur le site suivant : www.viarail.ca

Le paysage change vraiment : plus de forêts, seulement quelques arbres maigrichons, tout est sec si pas d’arrosage. En regardant une carte, on s’aperçoit que nous sommes sur un plateau intérieur en NO/SE limité de chaque côté par les hauts sommets des Rockies. Résultat, entre les 2 c’est sec !

Le déjeuner a été un moment divin. Imaginez-nous tous les 5 dans nos fauteuils – mais oui, m’sieurs dames, dans un coffre du camion, il y a 5 fauteuils pliants – au bord du Lac Monte tranquillement installés en compagnie d’un papa et de ses 3 fils et le dernier est à peine plus grand que Valentina. Plus tard, nous voyons arriver sur un petit bateau, un grand père et ses petits fils. Nous les regardons ranger toutes leurs affaires, moteur, lignes, caisses diverses, rames… et le grand père nous dit en riant : « all that staff for just one fish, but the kids were happy ».

Sur les conseils de ce même grand père, nous nous arrêtons dans un magasin de fruits locaux et faisons petite provision.

Justement à l’heure de sortie des bureaux, nous traversons une grande ville, Kelowna, et en réfléchissant bien, c’est la première grande ville que nous traversons. A partir de là, nous longeons le lac plein sud. C’est un lac profond (135 km) entre 4 à 5 km de large. Nous n’en finissons pas de sortir de la ville qui semble très étendue ; et parmi les magasins qui longent notre route, on rencontre de très nombreux distributeurs de bateaux et aussi beaucoup de caravanes et camping-cars. C’est incontestablement une région riche et très touristique. L’hiver il n’y fait pas moins de 0 et un maximum de 28/30 ° l’été, c’est-à-dire un temps idéal pour des retraites riches qui aiment la pêche, le bateau et le golf…

Je dois vous dire également que nous voyageons dans d’excellentes conditions. En effet, Laurence est abonnée à Spotify, c’est-à-dire que pour 10 $ canadiens par mois, elle a accès à toute une discothèque immense, tout genre confondu. Donc, nous passons de tous les grands classiques de jazz aux crooners, de l’italien, du portugais, et même du Nino Ferrer.

Nous avons beaucoup de chance de faire cette route en fin de journée. En effet, les éclairages sont magnifiques, à la fois sur l’eau et les bateaux assez nombreux et sur les montagnes qui tombent dans le lac.

Cette région n’est pas connue en Europe et pourtant elle produit tout plein de fruits : abricots, pêches, nectarines, autant de fruits qui, chez nous poussent dans le Sud de la France et alors que nous sommes à la latitude de Paris.

Après Okanagan Lac, nous longeons Skaha Lake pour finir par Gallagher Lake avec …, avec…. les premières vignes sur les coteaux puis en plaine !

Et devinez quel est le programme de demain ??? Non, je ne vous dit rien, devinez !

A demain !!!

Avant d’éditer cet article, il faut que je vous dise d’abord que le stationnement n’a pas été facile dans le camping mais je dois ajouter qu’une fois garé, certains d’entre nous se sont baignés dans le lac qui borde le camping et nous terminons de diner à 22h30, Laurence, Fabien et Daniel en maillot de bain et les autres courts vêtus et je vous rappelle que nous sommes toujours au Canada.

Au compteur : 13 563 km. Nous avons parcouru 501 km

ff

Barrière/Oliver
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