Les autoroutes allemandes 04/08

Publié le par frufru

Après la Suède et le Danemark où nous avons eu un bel embouteillage, le retour se fait en traversant une grande partie de l’Allemagne puis la Belgique en permanence sur autoroutes. Si l’Allemagne a eu des autoroutes bien avant nous et en beaucoup plus grande quantité, elles sont aujourd’hui en piteux état. C’est souvent que l’on est,  comme dans le train d’autrefois avec les rails courts, tac-tac, tac-tac. Quelques tronçons sont sans limitation de vitesse mais ils sont assez rares, par contre presque la moitié du trajet s’est faite sur les autoroutes en travaux, c’est-à-dire avec des voix étroites et des vitesses limitées à 80 voire 60 km/h. Nous avons constaté également que les limitations de vitesse n’étaient pas respectées et que tout le monde roule à 20 km/h de plus que la vitesse autorisée. Vous pensiez que les allemands étaient respectueux de la réglementation ?

 

Bx-Oslo2400km.png

 

 

Ci-dessous l’article de ma rédactrice en chef, dit « le petit baratin »

 

4/08                      de Puttgarden à Frasnoy (59)                    870 km

 

Lever 5h40, départ 6h06. Il y avait du brouillard au ras du sol mais le ciel était tout bleu et le temps s’annonçait beau. Il a quand même fallu attendre 9h30 pour pouvoir prendre un petit-déj au soleil !

 

Ce soir on peut dire que nous avons avalé tous ces kilomètres sans difficultés ; ce sont ceux qui allaient dans l’autre sens qui ont eu pas mal d’embouteillage ; je ne sais pas expliquer pourquoi parce que nous nous attendions à trouver plus d’allemands qui descendaient en vacances ; à moins que dans la file qui montait il y ait eu beaucoup de français, d’espagnols et d’italiens qui partaient en vacances en Scandinavie… !

 

Les 2 dernières choses que je voulais vous dire :

 

*- l’attitude des députés qui ont sifflé Cécile Dufflot à l’Assemblée nationale a scandalisé les norvégiens. Cela a fait la première page des journaux qui se demandaient quand la France se déciderait à prendre en charge la question de l’égalité femmes/hommes et à régler cette situation qui leur parait d’un autre temps. Eux ont réglé de manière efficace cette question par une politique de quotas sur plusieurs années qui les amène à nous regarder comme des attardés. Moi, je dis qu’ils ont raison et qu’il est temps que nous nous remuions un peu ! Nos amis norvégiens citaient par exemple l’obligation qu’il y ait des hommes dans les crèches et les jardins d’enfants au motif que beaucoup de familles étaient monoparentales et qu’il était nécessaire pour les enfants qu’ils aient quelque part des contacts avec des hommes quand il n’y en avait pas à la maison.

 

*- en Norvège, les jeunes, tous les jeunes, font les études qu’ils souhaitent ; ils peuvent tous avoir des bourses, quelle que soit la situation de leurs parents. Ils peuvent également contracter des emprunts que les résultats et l’assiduité peut résorber en partie. Le choix d’une installation dans les territoires du Nord peut également diminuer les montants à rembourser. J’en déduis que les emprunts ne se font pas auprès des banques !

La Norvège est un pays qui a un taux de chômage à faire rêver : 3,50 % en moyenne. Et malgré cette situation, les jeunes étudiants ont la possibilité d’avoir du travail d’été : nous en avons vu partout, du nord au sud, en telle quantité que cela nous a marqué ; que ce soit dans les stations services, dans les villes pour entretenir les fleurs et ramasser les papiers, dans les supermarchés pour remplir les rayons, … Ce qui m’avait plus particulièrement impressionnée, c’est le nombre de jeunes employés sur les sites touristiques. Au Cap Nord, nous avons eu l’occasion de voir se dérouler une réunion de travail avec les responsables des différents compartiments du Centre. Et la 1ère question que l’animatrice a posée était : « parlez-vous tous anglais ? », supposant en cela que tous n’étaient pas norvégiens. Et plus tard, sur la route des Trolls dans un centre touristique nous avons été servis par un jeune homme breton qui avait répondu à une annonce par Internet. Les norvégiens ont donc peu de chômeurs, leurs jeunes sont employés et ils proposent même des emplois d’été à des jeunes d’autres pays … il faudrait que nous nous débrouillions pour trouver la recette.

 

Voilà, le « petit baratin » tire à sa fin. Dans quelques jours, je tenterai un petit bilan financier pour que ceux qui voudraient se rendre en Norvège sachent à quoi s’attendre.

 

Une dernière fois, je voudrais bien préciser que les infos du baratin n’ont rien d’officiel, elles ne sont pas des données scientifiques ou économiques : je n’ai fait que vous faire part de mon ressenti, de mes observations. J’espère que les norvégiens qui pourraient lire ces lignes ne seront pas choqués ; j’ai veillé à ne cataloguer personne. Si un jour vous avez la chance de faire ce même voyage, il est fort possible que vous voyiez des choses différentes : je pense que l’on observe les situations en fonction de ce que l’on est et de ce que l’on vit. Faire ce petit résumé chaque jour aide bien sûr à se souvenir, mais il nécessite de l’attention pour ce que l’on regarde : il faudra écrire, il faudra décrire, il faudra expliquer, …

 

Pour ma part, je suis partie 2 mois de mon pays et de mon entourage, famille et amis, et j’ai eu du plaisir à les retrouver régulièrement en écrivant ce texte. Je les remercie pour leur patiente, les formules qu’ils n’ont pas aimées, les explications qu’ils ont trouvées douteuses, les fautes d’orthographe inévitables,…

 

Merci et à une autre fois.

Publié dans frufru33

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D
<br /> pour nous avec le camping-car par d'autoroute, alors gratuites ou payantes il est vrai que nous ne sommes pas intéressés, j'aime la diversité de ce blog<br /> et avec plaisir pour la bienvenue dans notre  communauté ''des voyages"" à bientôt<br /> <br /> <br /> dgidgi<br />
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L
<br /> Ici aussi l'affaire Duflot est inimaginable, impensable. De même quand nous sommes arrivés ici j'ai découvert avec stupéfaction qu'à 15h30 à la sortie de l'école il y avait autant de papas<br /> que de mamans qui récupérent leurs enfants, que la journée de boulot se finit tôt pour tout le monde et qu'ainsi tout le monde est ensemble pour des longues fins de journée et plein d'activités<br /> eztra scolaires ou professionnelles. De vrais chocs culturels qui nous ont profondément transformés.<br /> <br /> <br /> Françoise tes récits, ainsi que ceux de Daniel, m'ont tenu en haleine, et je lis peu depuis des années maintenant, Tes récits personnels qui viennent du coeur sont pleins de vie et de charme<br /> parce que justement ils sont personnels et humains. Dans notre monde il y a une tendance à standardiser l'information, à vouloir la rendre objective alors que ce n'est pas possible (et très<br /> ennuyeux au passage). C'est justement l'oeil de l'observateur relié à son coeur qui en fait une épopée attachante et vivante. Merci vous m'avez donné envie d'aller visiter ce<br /> pays! <br /> <br /> <br />  <br />
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