Tout droit 03/08

Depuis deux mois, ce n’était que virages, montées, descentes, routes étroites, tunnels, ponts en bosse et virages, virages en épingle à cheveux, parties de route ou même routes sur plusieurs kilomètres où il n’est pas possible de se croiser, revêtement déformé, trous, enfin de quoi bien occuper le chauffeur.

Sur le chemin du retour plus rien de tout cela. Autoroute en permanence, donc tout droit ! Par contre aujourd’hui nous avons eu un bel embouteillage au Danemark, alors qu’en Norvège pas un seul ralentissement, même dans les villes.

Entre la Suède et le Danemark, d'abord un pont ...

...qui se transforme en tunnel sous la mer.

Ci-dessous « le petit baratin »

3/08                      de Fjaras à Puttgarden                461 km

Alors aujourd’hui nous avons eu des embouteillages, des vrais !, des chewing-gum collés sous nos chaussures, des temples de la consommation d’une taille que nous avions oubliée, enfin beaucoup de choses qui nous ont contrariés. En tout cas, autant de situations que nous n’avons pas connues en Norvège… à moins que nous ne soyons pas très objectifs !

Ce matin nous n’avons pris d’un demi petit déj dehors, la pluie nous a obligés à rentrer pour terminer. Après ce ne fut que grandes routes, droites, plates, bref rien de bien intéressant ; j’ai donc eu le temps de réfléchir et j’ai quelques petites choses à vous dire.

Dans les guides on apprend que l’agriculture norvégienne est assez largement subventionnée et JP le norvégien nous a dit qu’à partir du moment où les produits agricoles du pays étaient disponibles à la vente, les produits importés étaient taxés facilitant ainsi la vente des produits locaux. Sachant cela je vous ai tenu au courant des cultures que je voyais dans les champs : honnêtement, il n’y avait même pas de quoi parler d’agriculture. Jusqu’à ce que nous arrivions autour d’Oslo ; parce qu’en fait, c’est là que se trouve le potager norvégien ! Un peu plus haut nous avions trouvé les fraises, les framboises, quelques champs de pomme de terre, quelques choux, quelques céréales mais rien de grandiose et pas de quoi nourrir le pays ! Tandis que là, c’est la dimension au-dessus, tous les terrains cultivables le sont et au total cela représente une surface respectable.

Bon ! Je voulais vous dire autre chose, mais ce sera pour une autre fois. Nous avons parcouru 460 km qui nous ont demandé une attention différente par rapport à ce que nous avons connu pendant 2 mois, nous sommes fatigués ; nous nous couchons.

Il faut quand même que je vous dise que nous avons quitté le Danemark et ainsi avancé d’un jour notre traversée par le ferry. Nous revoilà à Puttgarden, au pied de l’éolienne qui va nous bercer mais sans doute pas longtemps…